Frances Paola Garnica Quiñones est titulaire d'une bourse postdoctorale Conacyt à El Colegio de San Luis. Elle est titulaire d'une maîtrise et d'un doctorat en anthropologie sociale et médias visuels de l'université de Manchester, au Royaume-Uni. Ses recherches portent sur la perception et l'imaginaire des espaces, la migration chinoise à San Luis Potosí et les utilisations rituelles et thérapeutiques du peyotl dans une optique de défense territoriale bioculturelle. Elle est coréalisatrice du documentaire ...Et je ne quitterai pas le quartier ! (2019). Orcid : https://orcid.org/0000-0001-6957-1299

Multimédia EncArts

La conscience d'être regardé : donner un point de vue sur l'étal du tianguis

  • Frances Paola Garnica Quiñones

Cet essai photographique montre le processus de donner une vue, une pratique de présentation de l'étal façonnée par certains éléments esthétiques qui permettent un flux crucial de communication avec les autres acteurs du tianguis afin d'assurer la continuité du tianguis. Il expose l'importance de la matérialité et de la visualité de l'étal en termes de production esthétique et des affectivités et valeurs qui y sont associées et qui aboutissent à un langage visuel du marché. Cet essai est issu d'un travail ethnographique réalisé entre 2012 et 2013 en collaboration avec Ruta 8, l'une des associations de commerçants inscrites au programme Mercado Sobre Ruedas (msr), coordonné par le Secretaría de Desarrollo Económico (sedeco) de la ville de Mexico (cdmx).

Entrevistas

L'iridescence des lucioles. Hiroshima à travers l'objectif de Seiji Shinohara

Entretien avec
  • Seiji Shinohara

  • Arturo Gutiérrez del Ángel
  • Frances Paola Garnica Quiñones
  • Greta Alvarado Lugo

Les photographies de Seiji Shinohara semblent remettre en question cette image et la renverser, car son regard ne se porte pas sur cet Hiroshima, mais sur ce lieu qui ne coïncide pas avec notre imagination, bordé de grandes portes, avec des offrandes bouddhistes dans les allées, des détails architecturaux de sanctuaires shintoïstes, des routes pavées, des cerisiers qui se reflètent dans les rivières et des publicités quotidiennes qui insinuent des rues habitées et vivantes... laissant toute silhouette ou individu en dehors du cadre.